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Tag : 2017

Récit du voyage « Fête des Bergers à Aramits »

Rachelle et Pierre Bulteau ont eu l’exellente idée de proposer aux membres de notre club une semaine dans les Pyrénées Atlantiques afin de participer a la fête des bergers à Aramits (du 14 au 17 sept)

 

Le 13 septembre, le camping d’Aramits ou nous passerons 5 nuits acceuille nos 15 équipages. Un apéro nous donne l’occasion de faire connaissance et de préciser les différentes activités à venir. Ce petit village de la vallée de Baretous organise depuis une trentaine d’années la fête des bergers, grâce a une équipe de bénévoles dévoués et efficaces, menée par le truculent Joseph, personnage local incontournable, homme a tout faire d’Aramits, tant pour l’organisation que pour l’animation.

 

Le 14 septembre, de bon matin, une dizaine de courageux montent a l’estive afin de ramener les troupeux de brebis dans la vallée avec les bergers. Le temps, très clément la veille, s’est gâté et la pluie s’est invitée, ce qui rend cette randonnée plus difficile et périlleuse. Le reste du groupe, moins téméraire, se contente de monter au devant du troupeau, par des chemins plus accessibles. Quel plaisir d’entendre les clarines et de voir arriver le troupeau ! Le soir, nous participons au souper du berger à la salle des fêtes, animé par Joseph et des groupes de chanteurs.

 

Le 15 septembre, nous découvrons la région grâce à une randonnée en forèt encadrée par un guide de l’ONF qui nous fait découvrir la flore locale et nous explique comment l’ ONF travaille à la préservation des espèces et du paysage. Le soir, un loto doté de très beaux lots réunit beaucoup de monde sous le chapiteau géant monté pour la fête. Malheureusement, aucun membre de notre groupe n’a été chanceux.

 

Le 16 et le 17 septembre, le village est noir de monde, et les animations nombreuses : marché artisanal, chants, danses, exposition du matériel agricole d’antan, défilé dans les rues avec les troupeaux de vaches, de brebis, de chèvres, des danseurs en costumes traditionels, des échassiers, tracteurs anciens …

Le samedi soir, un repas spectacle réunit sous le chapteau près de 800 convives. Le concours de chants traditionels, en béarnais ou basque (attention il ne faut pas mélanger !!) voit s’affronter une douzaine de groupes. Soirée très conviviale, animée par Jean Lassalle (député maire d’un village voisin et ex-futur président de la république !!!) qui meuble les temps morts avec ses histoires drôles et nous fait passer une super soirée.
Le dimanche ( après messe en plein air, défilé, apéro offert) pour clore les festivités, nous assistons au concours de chiens de bergers : le chien, suivant les ordres de son maître doit accomplir un parcours défini, avec des épreuves spectaculaires, le tout chronométré : impressionnant ! . Chapeau à cette petite commune pour leur sens de la fête et leur organisation !.

 

Le 18 septembre, nous quittons le camping d’Aramits sous la surveillance du directeur, qui craint que nos engins ne labourent son terrain (bien imbibé par les pluies) et allons a Ste Engrace visier la grotte de la Verna. Après un petit film de présentation sur la découverte de la grotte, 20’ en navette, nous parvenons a l’entrée du site. Bien casqués, nous parcourons les 660 m de galerie pour arriver dans la grande salle souterraine (250 m de diamètre, 194 m de haut, la plus grande salle souterraine au monde accessible au public) Notre guide nous explique les différentes étapes géologiques ayant mené à la naissance du site. Ensuite, sans tarder, nous faisons route vers Saint Jean Pied de Port et nous nous installons pour 2 nuits sur l’aire de camping cars très fréquentée. Joli village pittoresque , étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, avec sa citadelle, ses vielles maisons et rues bien animées. Certains profitent de la proximité de l’Espagne pour aller y faire quelques provisions.

 

Le 20 septembre, nous nous mettons en route pour la dernière étape de notre voyage, en direction du col de Ste Ignace , via Espelette. Il fait un temps idéal, et après avoir tant bien que mal garé nos campin-cars, nous prenons le petit train historique de la Rhune qui nous mène au sommet en 35’ à 9 kmh. De la-haut, la vue a 360° sur la mer et la montagne est époustouflante. La soirée d’adieu a lieu dans un restaurant à St Pée sur Nivelle autour d’un bon repas.

 

Merci beaucoup à Rachelle et Pierre de nous avoir permis toutes ces découvertes qu’ils ont parfaitement organisées.

Dominique et Jean-Pierre CHOSSE 



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permis B avant 1975

L’arrêté du 15 juillet 2009 paru au Journal Officiel du 31 juillet 2009 permet aux titulaires d’un permis de conduire antérieur au 20 janvier 1975 de conduire un camping-car dont le PTAC excède 3 500 kg.

1   Qui peut être concerné par cette mesure ?
Tous les titulaires d’un permis B antérieur au 20 janvier 1975, sans exception, et ce, quelles que soient les dispositions figurant au verso du troisième volet du permis de conduire, telle que « dispositif correction vision ».

2   Faut-il procéder à des démarches spécifiques pour faire reconnaître ce droit ?
Il suffit de se rendre en préfecture avec photocopie de pièce d’identité, original du permis de conduire, justificatif de domicile et une enveloppe timbrée. La mention
« B CAMPING-CAR > 3 500 kg » sera apposée gracieusement sur votre permis de conduire.

3   Cette mesure me permet-elle de conduire des poids lourds sans limite de PTAC et m’autorise-t-elle à tracter des remorques d’un PTAC supérieur à celui auquel j’avais droit avec mon camping-car 3,5 tonnes ?
L’arrêté ne précise aucune limitation de PTAC. Dans le secteur du camping-car,les plus gros véhicules affichant un PTAC de 12 tonnes (MAN 12.220), il devient donc possible de les conduire, quoiqu’on pense de cette opportunité en matière de sécurité routière. Par contre, pour tracter avec un camping-car PL une remorque d’un PTAC supérieur à 750 kg, il reste nécessaire d’obtenir un permis spécifique, en l’occurrence le permis E(c).

4   Sur la route, à quelles contraintes serais-je soumis si je conduis un camping-car « poids lourd » ?
Le conducteur d’un camping-car poids lourd devra effectivement respecter des limitations de vitesse spécifiques (110 km/h sur autoroutes, 100 km/h sur routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central et 80 km/h sur les autres routes). Des limitations qui doivent être indiquées par des disques apposés à l’arrière du véhicule. De même, le conducteur d’un PL devra respecter les interdictions ou obligations de contournement liées au poids de son véhicule : passage de ponts, centre-ville interdits, croisements, dépassements ou distances de sécurité réglementés, etc. Mais il n’est pas concerné par les règles visant le transport des marchandises ou les transports en commun (panneaux spécifiques). Enfin, les camping-cars PL doivent acquitter les tarifs de la catégorie 3 sur autoroute (catégorie 4 si double essieu arrière).

Tous les châssis 3,5 tonnes sont-ils disponibles en 3,8 t, 4,0 t, voire davantage ?
Les principaux châssis 3,5 t actuellement carrossables en camping-car et susceptibles de profiter d’un PTAC supérieur sont les suivants :
– Fiat Ducato : disponible en 3,7 tonnes (châssis Al-Ko) ou 4,0 tonnes
– Mercedes Sprinter : disponible en 3,88 tonnes ;
– Renault Master : disponible en 3,9 tonnes.
Certains camping-cars déjà immatriculés peuvent profiter d’une nouvelle carte grise PL. Notamment ceux sur MercedesSprinter (années 2003 à aujourd’hui) adoptant certains équipements de sécurité. De la même manière, les camping-cars sur Renault Master peuvent « passer » en 3,9 tonnes dès lors qu’ils ont fait l’objet d’une homologation avec un numéro CNIT. Même « glissement » possible pour les Fiat transformés Al-Ko, mais en 3,7 tonnes seulement.

6   Devrai-je passer des visites médicales et – le cas échéant -mon permis B risque-t-il d’être remis en cause ?
Quant à mon véhicule, sera-t-il soumis à des contrôles techniques spécifiques ?
Le titulaire d’un permis B autorisé à conduire un camping-car poids lourd n’est soumis à aucune visite médicale spécifique. Par contre, il devra soumettre son véhicule au contrôle technique, une fois par an.

Si je choisis de rester en 3,5 tonnes, bénéficierai-je d’une tolérance en matière de chargeutile ?
Aucunement. Il n’y a aucune évolution à attendre de ce côté-là, un camping-car de 3,5 tonnes de PTAC ne peut afficher un poids supérieur à 3 500 kg.

8   En cas de revente de mon camping-car poids lourd, sera t-il possible de le faire ré-homologuer en 3,5 tonnes ?
Tous les châssis 3,5 tonnes susceptibles d’être homologués dans un poids supérieur par simple mesure administrative pourront « retrouver » leur PTAC originel de la même manière. Une mesure susceptible de rassurer les propriétaires d’un petit PL qui pourront ainsi le revendre à tout acquéreur, quel que soit son âge. A l’inverse, les camping-cars conçus de série sur châssis poids lourd (versions n’existant pas en 3,5 tonnes) resteront des poids lourds à vie.

9   Peut-on espérer que les titulaires d’un permis B plus récent – c’est-à-dire postérieur à janvier 1975 – profitent également de cette mesure ?
Probablement pas. Il faut en effet savoir que l’année 1975 n’a pas été prise en référence en 2009 mais… en 1975.
En effet, cette mesure dérogatoire existe bel et bien depuis 34 ans, mais visait « les véhicules affectés au transport des personnes comportant, outre le siège du passager, huit places assises au maximum et dont le poids total autorisé en charge excède 3 500 kg ». C’est l’assimilation récente des camping-cars à ce type de véhicules qui explique que l’année 1975 soit devenue pour nous également le seuil après lequel on ne peut plus profiter de la mesure.

10  De nouvelles dispositions européennes concernant lespermis de conduire sont-elles susceptibles de rendre caduc cet arrêté et de simplifier la réglementation actuelle ?
C’est évidemment ce qu’on peut souhaiter, à commencer par ceux qui ont obtenu leur permis B après janvier 1975. La directive européenne 2006/126/CE publiée au JO de l’Union européenne du 30 décembre 2006 envisage la création d’un permis C1, à savoir un permis « petit poids lourd » permettant
de conduire des véhicules de transport de marchandises ou de personnes et affichant un PTAC compris entre 3,5 et 7,5 t. Avant d’exister, ce permis doit faire l’objet de mesures d’harmonisation européenne. Une date butoir semble toutefois prévue pour son application : le 19 janvier 2013. Mais attention, l’obtention de ce permis passerait par une épreuve exigeant notamment des connaissances n’ayant rien à voir avec la pratique du camping-car (règles de chargement et de déchargement des marchandises, par exemple…) et serait soumis à un examen médical équivalent à celui du permis C. Là aussi, des démarches sont en cours pour que la France adapte ses textes réglementaires aux particularités du camping-car…



Le phare n°23 sept 2017



Récit du voyage « L’Alsace »

Mercredi 14 juin

Le groupe des 18 camping-caristes se rejoint au lac de Der à Giffaumont près de Saint Dizier sur une aire de camping-cars pour entamer ce voyage en Alsace.

Dans le courant de l’après-midi, un petit train nous emmène pour découvrir le lac qui fait 4500 ha avec une profondeur entre 3 et 18 mètres lorsque celui-ci est à son niveau maximal. C’est un lac artificiel qui a été créé pour recevoir les eaux de la Marne (affluent de la Seine) si les niveaux d’eau sont trop hauts et ainsi éviter les inondations ou pour renvoyer ses eaux s’il y a pénurie d’eau sur Paris. Pour créer ce lac 3 villages ont été détruits et engloutis. 300 habitants ont été expropriés. Seule l’église de Champaubert est restée car elle était sur un promontoire. Ce lac a été créé suite aux inondations de Paris de 1955. Le vieux lac faisait 450 ha, l’agrandissement s’est fait à partir de 1968 et inauguré en 1974. Beaucoup d’oiseaux migrateurs se reposent sur ce lac: il y a un observatoire ornithologique. La chasse et la pêche sont interdites. On a pu apercevoir des foulques, des cygnes avec leurs petits, un héron, des colverts, …

 

Le soir un pot de l’amitié nous permet de nous présenter et de faire connaissance.

 

Jeudi 15 juin

Nous sommes partis pour un camping à côté du Plan Incliné près d’Arzviller. Dans l’après-midi visite du
plan incliné, démonstration assez spectaculaire de ce plan incliné qui remplace 7 écluses et croisière sur le
canal. Au retour visite d’une cristallerie, démonstration d’un souffleur de verre, et d’une ciseleuse,
véritables artistes.

 

Vendredi 16 juin

Rendez-vous sur l’aire de Service de Bitche près de la citadelle où nous allons passer la nuit.

Nous avons visité la citadelle qui est très bien conservée. Nous sommes équipés de casques audio et au fur
et à mesure de la visite on nous explique la guerre de 1870 entre les Français, Allemands et Prusses sous Napoléon lll la citadelle de Bitche a été un haut lieu de résistance même si la France avait déjà perdue.

 

Ensuite nous sommes allés visiter le jardin de la paix qui se trouve au pied de la Citadelle. Jardin
magnifiquement aménagé avec des plantes, arbres, des petits jeux (canards, boites de conserves, des trouées dans les haies où les enfants peuvent passer, des cabanes)s où on peut grimper)

 

Samedi 17 juin

Dans la matinée, nous prenons la direction de Kirrwiller. Nous avons rendez-vous au Royal Palace pour passer une journée magique. Dès l’entrée dans ce palace, nous avons pu admirer le raffinement des décorations des murs du hall et de la salle de restauration. Après le déjeuner où nous avons pu faire quelques pas de danse, nous avons été invités à passer dans une autre salle où nous avons admiré un spectacle de music-hall, de magie et d’acrobatie pendant environ 2 heures et terminé par un après-midi dansant dans une troisième salle tout aussi magnifiquement décorée. Nous avons passé la nuit sur le parking du Royal Palace.

 

Dimanche 18 juin

Nous reprenons la route pour nous installer dans un camping près du centre historique de Strasbourg. Nous pouvons nous y rendre par le bus ou le tram pour le visiter. Nous pouvons y voir la Cathédrale, les maisonsalsaciennes, les boutiques de souvenirs, les restaurants et cafés. Le soir, nous avons dîné tous ensemble à l’Ancienne Douane avec un 1er plat typique alsacien «La choucroute».

 

lundi 19 juin

Nous retournons dans le centre historique de Strasbourg, nous allons visiter la Petite France par bateau  » nous avons pu y admirer beaucoup de belles maisons peintes de différentes couleurs ainsi que des monuments d’un point de vue fluvial. Pendant cette promenade, le bateau nous a laissés à proximité du Parlement Européen que nous avons pu visiter. C’est un bâtiment impressionnant. Nous avons pu voir un film sur la terre avec toutes les avancées faites depuis 60 ans et tout ce qu’il reste à traiter et visiter la salle où ont lieu les débats. Celle-ci comprend 1600 places dont 700 pour les visiteurs qui veulent assister aux séances. Puis retour par le bateau au centre de Strasbourg.

 

Mardi 20 juin

Départ pour Obernai. Nous nous installons dans un camping près du centre-ville. Nous pouvons y aller à pied ou par navettes de minibus. C’est une très belle ville de 13000 habitants, décorée et peinte, l’église Sainte Odile magnifique à découvrir avec toutes les splendeurs d’antan. Les maisons sont peintes de différentes couleurs et décorées aussi bien à l’extérieur que par l’intérieur. En poursuivant notre voyage, nous avons pu remarquer que toutes les villes visitées sont peintes et décorées. C’est un ravissement pour les yeux. Nous avons pu découvrir la ville en petit train qui nous a conduits à travers la ville et sur les hauteurs où nous avons admiré les vignobles et la vue d’ensemble d’Obernai.

 

Mercredi 21 juin

Repos bien mérité pour tous dans cette belle ville d’Obernai. Chacun a pu profiter de ce lieu magnifique.

 

Jeudi 22 juin.

Nous sommes montés en covoiturage au Mont Saint Odile où nous avons visité le couvent. Nous avons pu voir plusieurs endroits, des chapelles magnifiquement décorées, la chapelle où Sainte Odile repose ainsi que l’église du couvent. Des murs entourant celui-ci, nous avons admiré toute la vallée.

Nous y avons déjeuné sur place.

L’après-midi, nous nous sommes rendus au camp de Concentration le Struthof de Natzweiler qui est le centre européen des résistants déportés.

 

Après avoir écouté et vu le reportage sur ce camp, nous nous sommes dirigés vers le musée pour voir toutes les photos et explications concernant la guerre de 39/45. Nous avons également vu des dessins de prisonniers qui représentent ce qu’ont pu endurer tous les prisonniers de ce camp.

 

Ce camp a été créé par l’armée allemande qui recherchait du granit. L’officier venu visité l’endroit en a trouvé et a créé ce camp. Les premiers déportés sont arrivés pour aménager ce camp. Celui-ci étant en hauteur, les prisonniers portaient à pied et sur leur dos tous les éléments pour fabriquer les bâtiments dont les allemands avaient besoin pour créer ce camp. Une fois celui-ci fait, d’autres déportés sont arrivés pour extraire ce granit. Les bâtiments qu’occupaient les prisonniers ont été mis en espalier sur ce terrain
montagneux afin que les gardes puissent tout voir en étant peu nombreux et empêcher ainsi toute évasion.
Ce camp est entouré d’une double enceinte barbelée. Les déportés étaient très mal traités: les représailles
étaient nombreuses afin que les autres n’aient pas l’idée de se rebeller (corrections corporelles, privation
de nourriture, mort par arme à feu). Nous avons pu visiter les dortoirs, le four crématoire, le lieu de

souvenir érigé pour toutes ces personnes. Nous n’avons pas pu visiter la chambre à gaz qui était située à
l’écart du camp. Il y a eu 52000 personnes répertoriées dans ce camp: 20000 n’en sont pas ressorties.

 

Vendredi 23 juin

Nous sommes partis d’Obernai pour commencer la route des vins en passant pat Heiligenstein et
Itterswiller magnifiques petites villes au cœur d’immenses vignobles avant d’arriver à Saint Pierre où nous
avons déjeuné dans une brasserie avec un 2éme menu alsacien Tartes flambées à volonté puis tarte pommes
cannelle en dessert. Repas suivi d’une dégustation de bière et de la visite de la brasserie. Les 4 éléments de
la bière sont le houblon, l’orge, la levure et l’eau. L’eau est en très grande quantité dans la bière. L’orge est
torréfiée plus ou moins longtemps en fonction de la couleur de la bière recherchée. Enfin après toutes ces
explications, nous n’avons plus de secrets pour la fabrication de la bière. Celles-ci sont stockées avant
d’être vendues. Il faut compter environ 1mois et demi entre le début de l’opération et la vente du produit.
Puis nous nous sommes dirigés vers le château de Haut Koenigsbourg, château qui a été construit au 12è
siècle à une hauteur de 700 m afin que les occupants puissent observer toute la plaine et ainsi ne pas se
faire surprendre par leurs ennemis. Celui-ci a été détruit par le feu puis reconstruit vers 1500 avec des murs
plus solides pour résister aux canons des ennemis. Les murs ont bien résisté mais les attaques ont duré
longtemps: plus de nourriture et de boissons, les soldats ont déserté et le château a été envahi. Ce château
a été de nouveau détruit par le feu. En 1900 il a été reconstruit tel qu’on le connait actuellement par un
architecte sur les ordres de Guillaume II. Les modernités sont arrivées: poêles à bois, électricité, téléphone.
Le château a été reconstruit en 7 ans et inauguré en 1908.

En soirée nous avons pris la direction de Colmar où nous avons pris place dans un camping à Horbourg
Wihr.

 

Samedi 24 juin

En covoiturage, nous avons pris la route, pour continuer la route des vins et visiter de merveilleux villages. Nous avons déjeuné à Riquewihr et savouré une 3éme recette alsacienne «le Baeckeofe» et visité un
splendide magasin de décorations de Noël. Lorsque nous avons rejoint le parking 2 cigognes se baladaient sur celui-ci pas du tout effarouchées par les personnes présentes.

 

Dimanche 25 juin

Toujours en covoiturage et sur la route des vins, nous avons continué les visites de villages comme
Kaysersberg, Eguisheim et puis Turckheim où nous avons visité la cave Meyer créée en 1624 et où nous
avons fait une dégustation des vins alsaciens principalement des blancs. Les tonneaux de vins sont en bois,
le plus ancien date de 1624. Nous avons pu aussi en profiter pour acheter et ramener ces fameux vins.

 

Lundi 26 juin

Nous avons pris le bus près du camping pour le centre de Colmar, pour rejoindre le petit train pour une visite commentée de la vieille ville. Puis le bateau pour visiter la Petite Venise toujours commentée où nous avons pu voir de belles maisons colorées le plus souvent en bleu ou en jaune. A l’origine, le bleu pour les familles catholiques et le jaune pour les familles protestantes.

 

Mardi 27 juin

Départ pour Mulhouse où nous nous sommes installés au camping avant de prendre le tram pour aller
visiter le grand musée de l’automobile. Plus de 400 voitures y sont représentées allant de la création de l’automobile à nos jours. Les voitures sont toute plus rutilantes et impressionnantes les unes que les autres. Un pan est consacré aux voitures de sport de la même manière de la création à maintenant. Un petit train était à disposition pour faire le tour du musée.

 

Mercredi 28 juin

Nous avons repris le tram pour visiter le musée du train. Très beau musée avec des locomotives et voitures
de toutes époques. L’exposition est animée par des petits films qui représentent les différentes périodes
tout en liant les évènements correspondant aux trains présents. Un petit train est également présent pour
découvrir l’exposition.

Nous avons pu déjeuner au self de ce musée avant de nous rendre au musée de l’électricité. Nous avons
découvert avec notre guide le commencement de l’électricité de la statique jusqu’à celle que l’on connait
aujourd’hui. Nous avons vu plusieurs petits films et assisté à une expérience sur l’électricité statique. Puis
nous avons découvert la Grande Machine qui était chez DMC, qui apportait l’électricité à cette entreprise
grâce à cette machine à vapeur. Nous avons pu découvrir sur les expositions comment les expériences ont
été menées pas à pas pour découvrir cette énergie ainsi que tout ce qui a été créé en fonction des temps.
Nous avons admiré les différentes ampoules, le 1er frigo, le 1er aspirateur …

 

Jeudi 29 juin

Nous avons pris la direction de Thann pour la fête des 3 sapins le 30 juin. Nous stationnons sur un parking
de supermarché près du centre-ville. Nous y arrivons avec la pluie. La visite du ballon d’Alsace, de la route
des crêtes est prévue en covoiturage. Peu de nous se sont déplacés vu que le parking se remplissait au fur
et à mesure des départs. Vu la pluie, toutes les hauteurs étaient dans les nuages et aucune visibilité. Nous
en avons profité pour visiter Thann et faire quelques achats.

 

Vendredi 30 juin

C’est le dernier jour de notre merveilleux voyage. Le matin, nous avons pu monter jusqu’aux ruines du
château de l’Engelbourg. Château du 13è siècle détruit par Louis XIV en 1673. Le château a été miné, la tour
a été détruite en plusieurs morceaux: un de celui-ci s’est couché sur le travers, est resté sur place et a été
nommé Œil de Sorcière. La collégiale, très beau monument, a été rouverte ce matin après 6 mois de rénovation. Nous déjeunons au restaurant pour notre repas de fin de voyage. Déjeuner gastronomique
dans un cadre très agréable. La fin de journée est consacrée à la fête des 3 sapins (fête mi profane mi
religieuse qui a lieu tous les ans le 30 juin en souvenir des 3 lumières qui brillèrent dans le ciel thannois le
1er juillet 1161) la centre de la ville est fermée à toute circulation et des tables et bancs sont installés :
l’après- midi est consacré à différentes activités des associations de la ville, judo VTT… sont également présents des groupes de musiques et de théâtre. Une procession est faite à travers la ville avec le saint Thiébaut à qui est due cette légende, puis les 3 sapins sont brulés sur la place de la collégiale avant de terminer ce jour de fête par un très beau feu d’artifice.

 

Le voyage prend fin. Merci à Claude et Jeannine pour l’organisation de ce voyage et pour toutes les belles choses que nous avons découvertes.

                                                                                                                                                              Nadine CHAPRON



Récit du voyage « L’Ecosse »

Chacun s’est bien préparé, les bagages sélectionnés et pour le camping-car le plein d’eau, de gas-oil  et aussi des victuailles, car on ne sait jamais ce que l’on trouvera hors de nos habitudes françaises.

Premier galop, c’est pour rejoindre à DUNKERQUE le camping de la Licorne en ce dimanche 21 Mai.

Les 16 équipages étant bien arrivés, Pierre VOIRON notre manager peut faire son premier briefing. Le soir nous  sommes tous conviés au restaurant du casino de DUNKERQUE pour l’apéritif et le diner d’accueil.

Lundi matin c’est le grand départ vers le bateau pour traverser le Channel vers DOUVRES en ANGLETERRE. En  2 heures c’est  réglé et dès le débarquement pour certains ça recommence,

JE  ROULE A GAUCHE, JE ROULE A GAUCHE pour d’ autres c’est une véritable découverte.

Pour rejoindre l’ECOSSE il faut remonter l’ANGLETERRE, mais tout se passe bien. On contourne CANTERBURRY puis LONDRES par des périphériques surchargés. Première étape c’est la banlieue de CAMBRIDGE un camping verdoyant avec des pelouses impeccables du vrai gazon anglais.

 

Mardi 23 Mai, encore des autoroutes bien chargées mais gratuites pour remonter jusqu’à YORK, une jolie ville que nous allons visiter. Tout d’ abord il faut se garer sur un parking de la périphérie  puis rejoindre le centre ville en bus. Il fait très beau et de nombreux touristes déambulent entre le château, la cathédrale et les rues piétonnes ou il fait bon flâner avant de faire terrasse pour déguster une pinte de bière. Enfin ce soir, nous arrivons dans un camping entouré de verdure pour une soirée calme.

 

Mercredi 24 Mai, nous quittons  l’ANGLETERRE  pour l’ECOSSE. Une halte à DUMFRIES, une petite ville tranquille et  plus loin les très belles ruines d’une ancienne abbaye, toute en pierre rose, NEW ABBEY.  Au  final nous arrivons à notre campement à ROCKLIFFE, situé au fond d’une immense baie un peu comme au mont SAINT MICHEL en NORMANDIE.

 

Réveil ce jeudi 25 Mai dans la brume et départ sur des petites routes provinciales. Le soleil arrive à percer et les paysages deviennent de plus en plus beaux. Quelques passages par les collines et nous rencontrons des moutons jusque sur la route qui nous mène au château féodal de CULZEAN qui est perché sur une falaise en bord de mer. L’intérieur est richement meublé et l’on peut y admirer une impressionnante collection de pistolets de sabres et de baïonnettes. Des  jardins verdoyants et de grands arbres entourent cette propriété traditionnelle des Kennedy.

La visite terminée nous reprenons la route vers GLASGOW pour un séjour de deux nuitées. Enormément de circulation et je me demande bien comment fait mon GPS pour s’y retrouver dans ces entrelacs de routes,de voies rapides  et  d’autoroutes. Attention, une voie à gauche, une voie à droite, puis parfois l’une des deux du milieu, on arrive enfin dans un camping impeccable.

Soirée calme avec le briefing, pour les deux jours ou nous restons ici pour visiter GLASGOW. Le lendemain c’est en bus privé que nous allons  en ville, trouver notre guide un véritable Écossais en kilt. Bien entendu,la question habituelle « Qui y a-t-il sous un kilt » Réponse du guide L’AVENIR DE L’ECOSSE ». Ce midi un bon repas dans un restaurant typique, puis visite de la ville, de ses monuments, ses rues animées et visite du musée dont les collections sont tellement variées que l’on a l’impression de visiter plusieurs musées à la fois.  En effet la peinture côtoie la faune, les masques africains voisinent avec l’EGYPTE ancienne, mais on ne se lasse pas car la diversité des sujets reste très captivante.

La seconde soirée dans ce camp sera tranquille et le lendemain samedi nous reprenons la route en se rappelant bien de rouler à gauche. Une petite étape vers OBAN en longeant différents lochs, ces grands lacs qui parsèment la campagne, certains allant jusqu’à la mer. Puis une  halte à  INVERARAY  petite bourgade de charme avec son château au bord du LOCH FINE.

Pour rejoindre le camping il faut emprunter une voie unique en pleine nature, mais nous n’y sommes pas attendus et il faudra longuement parlementer pour se faire accepter car seulement 5 emplacements sont possibles au départ. Finalement on s’installe et arrive l’heure du briefing quotidien. Il sera très court car nous avons des invités les « midges » ces minuscules moustiques qui par milliers vous attaquent et le seul refuge est notre camping car.

 

Dimanche 28 Mai, c’est le jour de la fête des mères, et cela fait déjà une semaine que nous voyageons.   Aujourd’hui c’est une courte étape vers FORT WILLIAMS. Au  départ nous nous arrêtons à OBAN un joli petit port, point de départ pour les ferrys. Ensuite la route longe des grands lacs, les lochs ou l’on élève des moules et aussi du saumon. Le camping de ce soir est au pied du mont NEVIS, 1344 mètres le point culminant de l’ECOSSE et de l’ANGLETERRE. Les montagnards sont nombreux sur les pentes praticables en cette époque de l année. En soirée sous le soleil nous fêtons l’anniversaire de Pierre BULTEAU.

 

Dès le lendemain, il nous est proposé un circuit pour découvrir les paysages qui bordent les lochs. Au retour de cette balade, les nuages ont enveloppé le mont NEVIS, FORT WILLIAMS ne manque donc pas à sa réputation de ville la plus arrosée d’ECOSSE car il pleut. Malgré la pluie les « midges » ces petits moustiques sont quand même là, alors pour cette soirée il faudra donc combattre ces indésirables.

 

Mardi 30 Mai, départ 8 heures pour prendre le bac à MALLAIG afin de rejoindre l’ile de SKIE. Le bateau est bien à quai, mais nous sommes refusés car il est complet pour toute la journée et il nous est conseillé d’attendre le lendemain. Une rapide concertation avec Pierre fait qu’une décision s’impose, il faut passer par le pont soit un détour d’environ 2OOkilomètres plus les 2 allers et retours vers le bac c’est un imprévu de 350 kilomètres.  Nous arrivons quand même à STAFFING un camping très simple, mais venté ce qui a chassé la pluie et les « midges ».

 

Mercredi 31 Mai, route vers MORVITCH  en explorant le haut de l’Ile de SKIE. De magnifiques paysages des falaises et  des troupeaux de moutons parfois sur la chaussée qui est  bordée par des haies de rhododendrons en fleurs. La route est souvent en voie unique et les « passing places » sorte de décrochement  goudronné, permettent à certains endroits de se croiser et toute la maitrise des conducteurs est de juger les endroits propices à ces manœuvres. En fin de parcours nous quittons l’Ile par le pont qui avait déjà remplacé notre ferry à l’aller. Sur le continent une halte au château d’EILEAN DONAN est quasi obligatoire car c’est le château le plus photographié d’ECOSSE. Il faut dire que posé sur l’eau avec le petit pont qui y mène il à une très belle allure. Final de ce jour, c’est MORVITCH un joli camping au milieu d’un cirque montagneux, un endroit paisible ou nous restons 2 nuits. Le traditionnel rendez vous du soir est très  court car demain la journée est libre mais l’apéritif du soir est très animé.

 

Aujourd’hui cette journée libre au même camping permet donc à chacun de se trouver une occupation ou tout simplement de se reposer.

 

Nouvelle journée sur des routes qui serpentent dans les landes de bruyère pour découvrir les rives des lochs  ou les bords de mer, des paysages fascinants sous le soleil. On  arrive en soirée à ULLAPOOL , un petit  port avec ses commerces aux maisons blanches qui regardent passer les ferries et attendent surtout les touristes. En soirée un bon repas dans un restaurant de cette ville et pour clôturer la journée, un concert de harpe et de violon pour nous présenter la musique gaélique.

 

Réveil avec le soleil et le super marché de cette petite ville verras pas mal d’équipages s’y approvisionner.  Pour la route de ce jour, nous sommes au point le plus septentrional de notre circuit. Ce sont les mêmes paysages qui reviennent pour arriver à INVERNESS, une grande ville de 65000 habitants la capitale des  Highlands, mais c’est sous un orage que nous arrivons.

Ce soir pas de réunion à cause de la  météo, elle est remise à demain midi. Le lendemain matin il fait beau  et certains en profitent pour aller à  la ville toute proche, voir son château très neuf et les quelques boutiques restées ouvertes en ce dimanche de pentecôte. L’après midi navigation sur le loch NESS ou nous espérons voir NESSIE, mais seul le château d’URQUHART se profilera sur la berge de ce loch.

 

Deuxième semaine en ce lundi de Pentecôte, pluie sans importance pour aller rejoindre la route des nombreuses distilleries de whisky. Le matin visite d’une tonnellerie et l’après midi la distillerie GLEENFIDDITCH avec dégustation et éventuellement achats. Ensuite un petit détour par la biscuiterie WALKERS pour quelques achats gourmands avant de rejoindre le camping qui se trouvedans un parc à coté du château en ruines de HUNTLY. Ce soir nous avons énormément d’invités car c’est plus d’une centaine de lapins non farouches qui gambadent autour des camping-car, l’endroit est vraiment très agréable pour eux, alors il l’est aussi pour nous.

 

Ce matin nous quittons les HIGHLANDS par une succession de routes étroites que les moutons occupent.

Le  vent et la pluie nous accompagnent alors le soir à  BRAEMAR  le camping est très agité avec une  véritable tempête qui secoue généreusement nos véhicules. Nous avons donc tous très mal dormi mais il faut reprendre la route, éviter les branchages et les mares d’eau, il pleut toujours.

 

Ce  mercredi matin la route passe par un col à 665 mètres d’altitude ou il y a même des stations de  ski.

La route parfois dans le brouillard serpente de vallées en vallées et évoque des paysages d’ISLANDE.

A  notre programme d’aujourd’hui un château tout blanc, BLAIR et par chance le soleil est de retour. Nous y déjeunons avant la visite guidée des salles très richement meublées, ou sont exposés des peintures, des services en porcelaine, des soieries et au sol de magnifiques tapis. Dans le parc traversé par un torrent qui a repris vigueur avec les récentes pluies, des arbres géants protègent le château. Pour la nuit nous revenons sur nos pas à DUNKELD un gros bourg avec quand même une belle cathédrale et un camping sympathique surtout que le beau temps est revenu ce qui permet une agréable soirée.

 

Jeudi route vers ST ANDREWS  la «  MECQUE »  du golf, le  sport national en ECOSSE. Le camping surplombe la ville mais pour la  découvrir il faudra attendre que cette satanée pluie qui est revenue daigne  enfin s’arrêter. La nuit reste pluvieuse, et la matinée de ce vendredi aussi, chacun cherche une solution pour malgré tout profiter de cette ville au bord d’une  immense plage. Ressortons donc les parapluies et les  k -way  et tentons  la balade. Par chance l’après midi les averses se raréfient alors nous visitons cette jolie ville universitaire avec ses monuments du passé encore partiellement présent. En  soirée la pluie est de retour.

 

Ce  matin nous rejoignons EDIMBOURG en empruntant un pont qui enjambe la mer du nord. A  notre droite un  nouveau pont en construction et sur notre gauche c’est le célèbre FORT RAIL BRIDGE, un ouvrage  métallique classé par l’ Unesco, c’ est un peu avec  le château la carte postale de cette capitale. Notre lieu de séjour pour 4 nuitées est bien sur éloigné du centre ville, mais le service des bus est très  facile. Pour la première journée notre visite guidée se fera en bus privé pour un aperçu de cette ville ce qui nous permet de repérer pour les jours suivants les points d intérêt. En soirée nous sommes conviés à un diner spectacle de danses et de folklore écossais des plus agréables.

 

Lundi 12 Juin, on attaque la dernière semaine avec 2  journées de  liberté à EDIMBOURG et chacun se trouve un lieu de promenade ou d’ intérêt . Evidemment il faut voir le château installé sur l’éperon rocheux qui domine la ville. Voir également les quartiers tous différents jusqu’a l’ artère  principale, PRINCESS  STREET,  lieu de passage d’une multitude de bus qui amènent à la gare ferroviaire. Les commerces ici sont ouverts tous les jours même le dimanche, faire du shopping est donc très  facile. Les musées sont légions et les bâtiments  méritent beaucoup de photos. Cette ville universitaire est  jeune et animée par de nombreux festivals, chacun peut donc y trouver son intérêt et cela se remarque car il y a énormément de touristes comme nous .

 

Mercredi 15 Juin, une petite étape de 150 kms maxi, nous fait découvrir la vallée du TWEED, mais à ce jour les filatures semblent abandonnées pourtant les villages sont restés actifs. Ce soir lors de notre réunion quotidienne nous fêtons 2 anniversaires Rachel BULTEAU et Odile AUBRET.

 

Jeudi 16 Juin, nous quittons l’ECOSSE une grande étape de plus de 450 kms de voies rapides vers CAMBRIDGE en ANGLETERRE  avec le soleil qui est de retour.

 

Bien reposé du galop de la veille, ce vendredi beaucoup en profitent pour visiter CAMBRIDGE la ville universitaire par excellence. Les universités sont nombreuses et leurs bâtiments sont splendides de quoi vous donner goût à reprendre des études tout comme la jeunesse estudiantine qui anime cette ville.

 

Derniers kilomètres en ANGLETERRE pour rejoindre DOUVRES et la FRANCE après avoir liquidé nos  derniers pennys. Traversée, débarquement, puis route vers GUINES point  final de ce voyage avec le repas

d’au revoir car bien sur de nouvelles aventures nous attendent.

 

Quatre semaines et environ 4500 kms « A  GAUCHE »  sans problèmes majeur, encore un grand voyage hors de nos frontières que les 30 participants ont pu apprécier.

 

Merci tout particulièrement à Pierre VOIRON  l’organisateur, et félicitations à tous les équipages qui ont  contribué à la réussite de ce voyage malgré une météo capricieuse.

Nelly et Michel  BOISTEAUX



Récit du voyage « Charmes de l’Adriatique »

Les Charmes de l’Adriatique

 

Notre premier dépaysement fut le passage à la douane slovène un peu long et un peu stressant, car nous avons dû acheter une vignette, comme en Suisse, mais ainsi nous prenions contact avec l’Europe centrale.

Le Vendredi 19 mai nous sommes tous arrivés à bon port au charmant petit camping très fleuri de la capitale de la Croatie ZAGREB.

Le soir nous attendait un repas croate, spécialités de grillades au bord d’un lac avec, sur les tables, des lampes tempêtes avec lesquelles nous nous battions pour avoir de la lumière.

Le patron du camping nous a offert du Raki et grâce à Ida nous l’avons remercié en croate.

 

Le lendemain visite de Zagreb avec une guide qui parlait parfaitement le français. Nous avons eu la chance de voir notre Consul de France et voir la parade à cheval pour les 350 ans de l’armée franco-croate ????

Le voyage s’est poursuivi de découvertes en découvertes telles que la grotte de « Postojnskajama », magnifique et grandiose. Dans une salle les rois y faisaient des fêtes.

Nous avons découvert un château troglodyte et son histoire.

Les jours se sont succédés avec des paysages magnifiques.

Nous avons pris plusieurs fois des bateaux en laissant les campings cars pour la journée, ainsi nous évitions trop de kilomètres et voyions sous un autre angle la cote rocheuse.

Dans un bateau un chanteur croate à su nous rassembler malgré les différentes nationalités avec des chansons des années 1960. Nous avons pris également des ferrys pour continuer notre voyage et ainsi visiter des îles comme Cres, Krk…

 

Pendant le voyage certains ont pris des petites routes. Ils ont vu dans les champs des panneaux indiquant « danger de mort » car ils n’étaient pas encore déminés.

C’est vrai que la guerre serbo-croate ne c’est terminée qu’en 1990.Tous les guides de ce voyage en Croatie nous ont naturellement parlé des différentes déchirures qui ont été leurs histoires.

 

Lors de la visite du Parc National des lacs de Plitvice, nous n’avons pas vu d’ours, mais de très belles cascades et de nombreux poissons.

 

Les eaux cristallines de la mer et des lacs nous ont émerveillés. Au Monténégro nous avons trouvé des gens accueillants et souriants, contraste avec la Croatie.

 

Les auteurs de ce récit ont  dû partir deux jours avant la fin du voyage aussi vous ne connaitrez pas la fin de ce très beau circuit.

Dommage !…

Christian & Patricia  TESSIER



Récit du voyage « Le Saumurois »

Mardi 9 mai 2017 : Les 18 équipages arrivent au camping de l’ Ile verte à Montsoreau où Marie et Christian Loire nous attendent avec des rafraichissements car le soleil est au rendez-vous.

Nous passons l’ après midi en retrouvailles ou à faire connaissance et le soir nous sommes invités à un apéritif d’ accueil offert par le propriétaire du terrain de camping. (Bulles et petits toasts sont copieusement servis).

 

Le lendemain la matinée est libre. Alors certains en profitent pour se balader à pied sur le bord de la Loire, d’autres prennent les vélos pour visiter Cande St Martin et voir la collégiale de St Martin, édifice remarquable commencé en 1175 et probablement achevé vers 1225.

Après un bon repas à midi au restaurant la Mangeoire, nous partons en covoiturage pour le château de Brézé. Un château aux deux visages qui possède une partie souterraine de l’an 1000, creusée dans le tuffeau pour que les hommes et les animaux survivent à la rudesse du quotidien et aux batailles incessantes en ces temps. (28.000 m2 de cavités et tunnel ).

Nous avons eu la chance pour la partie extérieure qui se trouve au cœur d’un vignoble de visiter les pièces privées, propriété du comte Jean de Colbert qui y habite avec sa famille. Ce château fut bâti entre le XI et XIX ème siècle.

En fin de journée nous prenons la direction de la cave Coopérative Robert & Marcel qui compte 180 viticulteurs, 350 propriétaires et 12 kms de galeries qui étaient occupées pendant la seconde guerre mondiale par les allemands. La production est de 10 millions de bouteilles par an avec une chaine automatique de 10.000 mises en bouteilles à l’ heure. Bien sûr cette visite se termine par une dégustation.

 

Aujourd’hui nous quittons notre camping pour l’école nationale d’équitation. Celle-ci forme au métier du cheval les futurs moniteurs et éducateurs du monde équestre.

Ce site immense abrite 350 chevaux et 100 élèves y suivent une formation. Elle fut crée en 1970. Nous visitons les box et la sellerie.

Lors de cette visite certains se font des relations avec les chevaux, des photos en témoignent.

La deuxième  partie sera réservée au spectacle offert par les écuyers du cadre noir. Les chevaux évoluent avec grâce dans le manège: Courbette, croupade, cabriole nous enchantent.

Après les chevaux ce sont les gateaux qui nous accueillent. L’artisan de cette biscuiterie «  Le Vinaillou »  nous montre son savoir faire pour fabriquer 3400 biscuits par jour avec 20 kg de pâte. Son établissement se situe dans une ancienne école de village, il en a gardé l’aménagement  « tableau, bureau, décoration scolaire »

En fin de journée nous avons un petit creux, comblé par la dégustation de  ces savoureux biscuits au cabernet d’Anjou.

 

Nous attaquons notre quatrième jour par le village de Turquant et le musée des pommes tapées appelées les pommes d’or de Turquant: Ruinés par le phylloxéra qui a anéanti leurs vignobles, les habitants se reconvertissent dans cette industrie. Le succès dépasse leur espérance et 500 tonnes de pommes tapées sortent chaque année des 200 fours installés dans les galeries souterraine, soit 80 millions de coups de marteaux!…

Notre journée se poursuit par la visite de l’Abbaye Royale de Fontevraud avec ses quatre  monastères.

Sa construction date de 1101.

l’originalité de ce lieu est que cet ordre mixte fut dirigé par des femmes, dont la moitié de sang royal. Au total 36 abbesses régnèrent ici. Nous avons admiré les gisants polychrome des rois Plantagenet. Henry II, Aliénor d’Aquitaine, Richard cœur de Lion et Isabelle  d’Angoulême, la cuisine romane octogonale unique en France , La salle capitulaire et ses fresques du XVIème  siècle. En 1804 Napoléon décide de transformer l’Abbaye Royale en prison. Elle le restera jusqu’en 1965.

A suivre nos organisateurs nous ont programmé une visite à la savonnerie  Martin de Candre. Là nous découvrons un savoir faire artisanal et un savon 100% naturel sans aucun additif chimique.

Une vidéo nous montre comment il est fabriqué, les odeurs sont très fortes. A côté nous trouvons un petit musée  « Quand le savon fait sa pub » où sont exposés des affiches publicitaires très anciennes, des objets de toilette vantant le bienfait de ce produit.

 

Pour le week-end nous rejoignons le camping «  l’Ile d’Offard à Saumur , ville appelée « La Blanche » couleur du tuffeau.

Un petit train touristique nous emmène découvrir  les prestigieuses maisons et principaux bâtiments. Un arrêt devant le château planté sur un éperon calcaire dominant le fleuve nous permet de voir la ville d’une autre façon.

Puis des petits groupes se forment pour flâner sur le marché ou visiter les petites rues.

Après déjeuner c’est la visite de la distillerie Combier.

C’est la plus ancienne distillerie artisanale du val de Loire encore en activité ( 17 personnes y travaillent encore). C’est elle qui élabora en 1834 le triple sec que bien sûr nous allons goûter.

Nous découvrons la salle des alambics datant de 1901 et construite par les ingénieurs de la maison Eiffel. Elle est toujours en activité. Ils produisent 800.000 bouteilles de liqueurs par an et beaucoup repartent avec une bouteille de celle-ci.

Sur le chemin du retour nous avons droit à une initiation de la boule de fort au cercle de Saumur. Nous passons un bon moment tous ensembles, surtout que c’est le seul jeu au monde qui se pratique en pantoufle!…

 

Dimanche 14 mai. Ce matin retour en ville pour voir le musée des blindés.

Cette collection est vraiment impressionnante. Elle regroupe 800 engins dont près de 200 en complet état de marche. On y trouve des matériels blindés de nombreux pays: France, Etats-Unis, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Suède, etc. Tous ceux ayant servi dans les armées françaises depuis 1917 sont présents. Nous avons avec nous d’anciens conducteurs de chars et pour eux ce fut un retour dans le passé.

L’après midi c’est la visite du château de Saumur, une ancienne forteresse transformée en palais par les ducs d’Anjou ( XIV et XV)  dont le roi René.

Il devient ensuite la résidence des gouverneurs de la ville puis une prison et un dépôt d’armes avant d’être acheté par la ville pour abriter le musée municipal. Une très belle exposition de faïence et porcelaine occupe le 1er étage.

 

Nous sommes arrivés à notre deuxième semaine de voyage et prenons la direction de St Hilaire St Florent pour aller voir les musées Pierre et Lumière et celui des champignons.  Le premier est un parc miniature  dans une ancienne carrière troglodytique. Les plus beaux monuments de l’ Anjou et de la Touraine y sont sculptés

Ce parcours nous fait découvrir une vingtaine de lieux, parfois un vrai travail de dentelle fait directement dans la paroi. Un endroit magnifique que nous devons à l’ artiste autodidacte Philipe Cormand. Il lui a fallu 6 mois pour sculpter la cathédrale de Tours. ( en photo)

Nous nous déplaçons de quelques centaines de mètres pour découvrir autre chose, des champignons. Au fil des galeries creusées dans le tuffeau c’est tout le secret de cette culture que nous apprenons. 12 tonnes de champignons sont récoltés ici par an.( pleurotes, pieds bleu, shiitakés ).Après le passage en boutique le repas du soir est tout trouvé !…

La troisième visite de la journée sera  pour la cave

Ackermann qui fut fondée en 1811 par un pionnier des vins à  bulles. Des kilomètres de galeries accueillent des artistes qui exposent  leurs oeuvres de façon éphémère.

 

Au fil de la Loire:

Fini le sous terre, nous embarquons sur le bateau l’Amarante pour un déjeuner croisière.

Sous un soleil radieux nous naviguons jusqu’à la confluence de la Vienne et de la Loire en admirant les villages de caractère qui bordent ce fleuve.

Marie et Christian  nous font souffler un peu le mercredi 17 mai. Journée repos ( avec au programme, pétanque, apéro, balade, sieste).

Le soir nous avons quand même une soirée pizzas dans la bonne humeur malgré la pluie.

Ce matin direction Doué la Fontaine pour parcourir les chemins de la rose, parc de 4 hectares et planté de 10.000 rosiers que nous admirons sous nos parapluies.

La journée plein- air se prolonge toujours sous la pluie au parc oriental de Maulévrier. C’est le plus grand jardin d’Europe créé au début du XX siècle par un passionné de l’Extrême-Orient, Alexandre Marcel.

L’eau en est l’ élément primordial et occupe les 3/10 de sa surface et 300 espèces végétales composent ce parc.

Nous longeons les Iles du Paradis qui se composent de l’Ile de la grue et l’Ile de la Tortue, elles figurent l’infini et l’immortalité, la vie après la mort.

Notre dernier jour de voyage est arrivé, beaucoup trop vite, et nous allons faire notre dernière visite

 

Les mystères des Faluns aux Perrières

Nous plongeons dans l’univers marin et minéral des Perrières, site troglodytique exceptionnel. Ces immenses caves cathédrales façonnées par l’ homme au XVIII et XIX siècles pour en extraire la pierre coquillère.

Dans ces galeries c’est une féerie de lumière et rêve musical.

12 fascinantes installations de lumières et sons:( bal des méduses, inquiétants requins, miroir d’eau ou encore banc de poissons argentés apparaissent dans les aspérités du falun et de ses coquillages déposés ici par la mer il y a 10 millions d’année. Ce lieu est  magique et irréel

Le repas de clôture nous permettra de déguster la spécialité  du restaurant «  Les Cathédrales de la Saulaie » les succulents foué

 

Mille Bravos à Marie & Christian

pour cette avalanche de visites

et la convivialité du voyage.

Lili et Anne Marie POHARDY